Du 22 mars au 9 avril 2021, le CEPAS a organisé son atelier de planification triennal.
A 7 mois du terme de son projet triennal débuté en 2018, le CEPAS a démarré la planification de son nouveau projet triennal dans le prolongement de celui qui s’achève.
Le projet 2018-2021 était construit autour de deux grands thèmes principaux : la redevabilité des pouvoirs publics et la participation citoyenne et poursuivait les deux objectifs ci-après :
- Amener les citoyens regroupés en associations à prendre conscience de leurs responsabilités citoyennes et les inciter à des initiatives d’exigence des comptes auprès des responsables publics préalablement sensibilisés
- Par des formations ciblées des autorités et des rencontres d’échanges avec les citoyens formés, sensibilisés et accompagnés, amener les administrations locales à concevoir et à mettre en œuvre des projets participatifs locaux en collaboration avec leurs administrés
Le nouveau projet en cours de planification s’inscrit dans la continuité car il reconduit les thèmes de redevabilité et de participation citoyenne en plus de s’orienter vers la contribution à l’amélioration de la gouvernance globale et de manière spécifique, celle des ressources naturelles.
A travers son projet 2021-2024, le CEPAS entend, pour contribuer à améliorer les conditions de vie des congolais, apporter ses réponses aux problèmes ci-dessous auxquels est confronté la République Démocratique du Congo :
- Le peu d’attention prêtée par les gouvernants aux préoccupations des citoyens ;
- L’ignorance par la population de son pouvoir d’influencer les décisions et les politiques publiques par une participation citoyenne de qualité ;
- Le dysfonctionnement de l’administration publique et de la justice, obstacles majeurs au progrès, au développement ;
- L’absence d’une politique claire de valorisation des ressources naturelles de la République à la base de l’insuffisance des ressources nécessaires à la mise en œuvre des politiques publiques au profit du bien-être des citoyens ;
- Dans un contexte de fragilité institutionnelle, d’hyper compétitivité politique et de grande vulnérabilité sociale, le processus politique électoral à venir porte grandement des germes de l’instabilité et de la violence