Un atelier d’évaluation a été organisé du 21 au 23 mars 2019 avec comme objectifs de mettre en lumière les points forts du processus électoral à capitaliser pour l’avenir, les dysfonctionnements qui nécessite la mise en œuvre de réformes et la simulation des évolutions probables du processus politique post-électoral en RDC.
L’atelier a connu la participation de 30 membres d’organisations de la société civile et la réflexion a été conduite par 12 experts intervenant en panels thématiques.
Le premier panel était consacré à l’évaluation proprement dite du processus. Avant le débat d’enrichissement, les panélistes (Gérard Bisambu, Jean-Baptiste Ndundu, Me Hubert Tshiswaka, Me William Wenga, Charis Basoko, Steward Muhindo, invité spécialement de Beni) ont passé en revue :
- L’analyse des forces et faiblesses du cadre politico-légal
- Les stratégies des partis politiques au cours du processus et le déroulement de la campagne
- La contribution de la société civile : quels apports ? Quel impact ?
- La situation de exclus du scrutin (cas du territoire de Beni)
Le second panel était consacré à l’analyse de la situation après le vote, à la proclamation des résultats et au contentieux électoral. Comme pour le premier le débat général a été précédé par la présentation, par les panélistes (Père Léon de Saint Moulin, Cyrille Ebotoko, Professeure Angélique Sita Muila, Mme Léonnie Kandolo), de :
- Le rôle de la CENI
- Le rôle et les rapports des missions d’observations nationales et internationales
- Le rôle de la Cour constitutionnelle et le contentieux électoral
- L’impact de la proclamation des résultats sur la communauté congolaise
- La situation particulière de l’élection des femmes
Le dernier panel était consacré à une simulation des évolutions possibles et du rôle de la société civile dans ce contexte. Les points ci-après ont été discutés après la présentation des panélistes (Dr Dirk Shaka, Me Jean-Claude Katende, Professeur Philémon Muamba, Professeur Jean-Louis Esambo):